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Créé le : 11/11/2010 18:00
Modifié : 19/11/2010 14:43

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[ Textes ] [ chansons ] [ toiles et tableaux ]

Janice

19/11/2010 14:43



J’ai un nom, un prénom, une histoire à vous raconter. Je suis dans le caniveau, la fin est proche .J’ai brûlé ma vie par les deux bouts. 

Je ne suis pas un cliché d’une fille de la rue, j’ai eu une enfance heureuse, j’ai fait des études puis les soucis sont apparus avec  Jeremy. Il était tout ce qui ne m’attirait pas chez un homme. Cet air suffisant qui  vous rappelle sans cesse que vous n’êtes qu’une merde et pourtant il a été mon ami, celui qui m’a montré un monde inconnu. Ce monde souterrain où la vie, l’argent, les drogues circulent.


Je suis Janice, petite fille sage qui monte à la capitale pour aller à la Sorbonne. Mon rêve ? Y faire une partie de mon cursus. Je trouve un squat dans Paris, ces grands bâtiments vides laissés à l’abandon. Ici, on vit tous dans une atmosphère détendue. Personne n’a de thunes, chacun aménage sa chambre comme il l’entend. C’est étrange que je me sente si bien dans un endroit dépourvu de réel confort.

Mes colocataires qui se rêvent petits bourgeois vivant dans l’immeuble d’en face. Intérieurement, je ne sais que penser. Une fois la Sorbonne finie, je retournerais dans mon petit paradis .La capitale, les lumières de la ville ne m’ont jamais attiré. J’ai toujours préféré des champs et une vue imprenable sur les étoiles la nuit venue. Je  reviens parfois, je retrouve ce confort qui  ne me manque pas. J’aime cette vie de bohème comme une SDF, une expérience à vivre.

Cette vie je l’ai aimé puis je rencontre Jérémy. Nos regards se croisent alors que nous sommes chacun d’un côté de la rame de métro. Croiser les regards dans le métro, c’est rare et quand ça arrive, je sais que ça ne durera qu’un instant sans espoir de le recroiser. Ce regard si intense qui me pénètre littéralement. J’entre dans la rame et je pense à ce regard.

Ce que je ne savais pas, c’est que lui aussi pensait à mon regard. Chaque jour à la même heure, il est revenu en espérant me revoir, ne pas me rater cette fois ci. Des jours, des semaines ont passé, puis nos regards se sont de nouveau croisés pour ne plus se quitter.

Comme tout homme, il n’était pas fasciné que par mon regard mais tout autant à l’idée de me culbuter dans son lit. Quelle ne fût pas sa déception quand il sut que je préférais la compagnie des femmes. Une lesbienne de la campagne qui s’assume. Il a ri de cette révélation, m’a dit qu’il deviendrait mon meilleur ami dans cette ville. Je me souviens de sa réplique : « si je ne peux pas te baiser, je peux au moins t’aimer ».

C’est ça  Jeremy, toujours le mot, la solution au problème du moment.

…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………


J’ai un nom, un prénom, une histoire à vous raconter. Je suis dans la cave d’un immeuble et je viens de faire certainement la plus grave connerie d’ma vie.

Et voilà, fallait bien qu’un jour ça aille trop loin, que j’me mette en danger au point de devoir laisser la seule fille que j’aimais dans un vulgaire fossé.

Je l’ai laissé sur le bord de la route,  à crever comme une chienne juste pour échapper aux flics.


Je m’souviens de ce jour où je l’ai vu pour la première fois .Elle est sortie d’nulle part. Elle était plus femme que fille. Une pure beauté. Des yeux si noirs que j’en aurais presque baissé les miens. Pas très souriante. Très méfiante. Le fait qu’elle soit lesbienne n’m’a pas déplu. Je me suis dis que ça serait l’occasion d’pouvoir avoir un rapport d’homme à homme, avec une femme sans qu’il y ait forcément une histoire de  cul qui finirait par tout gâcher.

Elle avait l’air un peu paumé, et moi j’connaissais Paris comme ma poche, j’étais un baroudeur. J’ai décidé d’la prendre sous mon aile puisque j’pouvais pas la prendre tout court, et de lui faire voir les dessous de la capitale.

J’m’appelle Jérémy, mais tout le monde ici m’appelle Alu en référence à l’un des démons les plus pourris d’Babylone.

 J’ connais qu’une école, celle de la rue. Elle est ma maison, mon terrain d’jeux, et mon lieu d’ travail. Le jour, j’dirige ma fourmilière, et dés qu’le soleil se couche, j’sors avec ma troupe et on va bosser.

C’est dingue c’qu’on peut refiler comme came aux petits bourges… nos meilleurs clients d’ailleurs. Prêt à payer le prix même en temps de crise, très discrets, et plutôt fidèles. Le monde est  loin d’se douter du nombre de crevards qui grouillent partout dans cette ville. Ça va du gamin qui fait une teuf et qui a besoin d’shit, à la pétasse de cinquante balais qui a besoin de mescaline, en passant par la pute accro à l’héro, le cravaté qui a envie de se poudrer l’nez et l’étudiant brillant, ou pas d’ailleurs, qui veut des gluco-corticostéroïdes.

Janice était curieuse de tout et m’posait un tas d’questions.

Moi qui suis plutôt prudent, j’lui répondais sans réfléchir comme aveuglé par ce qu’elle dégageait. Elle me disait souvent que j’étais dingue, mais j’suis sur que le large sourire qui accompagnait ses mots montrait bien que ce que je faisais et non pas ce que j’étais l’excité beaucoup. 








QVLH ACWL

18/11/2010 16:46

QVLH  ACWL


Quand viendra l'heure je serais là pour t'aimer encore,
Et toujours la saveur de te savoir tout à moi alors,
A la lueur de nos rêves je serais ton mentor,
Si il est un jours le serment qui répare nos tords.


quand viendra l'heure

ne doute pas.


Si par hasard je pensait ne plus tenir la corde,
Quand viendra l'heure je serais la pour t'aimer encore,
Il y a trop longtemps que seul je marchait dehors,
Sans jamais croire a ces anges qui veillent ton sort.




ne doute pas...

Si par hasard tu pensais ne plus tenir la corde,
quand viendra l'heure je serais la pour t'aimer encore,
A la lueur de nos rêves je serais ton mentor,
s'il est un jour le serment qui répare nos tords.



Si par hasard tu pensais ne plus tenir la corde,
quand viendra l'heure je serais la pour t'aimer encore,



ne doute pas...






L'orthographe

18/11/2010 16:29

L'orthographe


Cela ne m'a pas toujours été évident qu'il faille faire attention à l'orthographe lorsque j'écrivais. Du moins quand j'étais au collège, je n'arrivais pas à imprimer visuellement les mots pour me souvenir de leur orthographe, ce qu'il fait que je me retrouvais avec une moyenne inférieure à 5/20 en dictée. Par contre, les notes de mes rédactions étaient moyennes, comme toute ma scolarité d'ailleurs, grâce à ma mère qui corrigeait mes fautes en expriment cette espèce d'exaspération de voir tant de bêtises émanant de mon cerveau.

Je remercie cette dernière de m'avoir fait tellement honte et m'avoir fait me sentir si minable. Maintenant, je relis une dizaine de fois ce que j'écris afin qu'il n'y ait aucune faute...bien sûr il y en a toujours qui m'échappent.


J'ai beaucoup de mal à lire des phrases avec des fautes (en langage SMS, c'est encore pire...une façon de justifier ses fautes que de dire qu'on utilise ce langage, et aussi une façon de cacher que l'on ne maîtrise pas le français mais là je m'éloigne de mon sujet), dans le sens où j'ai du mal à comprendre les phrases quand les verbes ne sont pas conjugués et que  dans la langue française le sens de pas mal de mots se trouve dans leur orthographe (ex: verre, vers, ver ou s'est, ses, c'est, sait). Si je pouvais exprimer ça en une phrase cela donnerait : ça me fatigue!


Tout ceci est bien personnel, et mes ressentis face aux fautes d'orthographe m'appartiennent, cela dit, je me demande si la langue française résistera à ce "j'm'enfoutisme" général et à cette idée du "c se que je dit ki ai inportan, on sen fout dé fote".

Notre monde tend à être de plus en plus informatisé, cela n'enlève en rien de l'importance de l'orthographe et donc de l'apprentissage de la langue. Je pense même que l'apprentissage de l'orthographe se fait plus facilement grâce au correcteur d'orthographe informatique, mais en cherchant nous même où se trouve notre erreur dans l'écriture d'un mot et non pas en demandant la solution à notre ordinateur. C'est de cette façon que je fais de moins en moins de faute; mon cerveau imprime l'orthographe des mots.


Est-ce une rigueur que je m'impose pour être lu ou juste un besoin de faire transpirer mes textes de tout mon être en quête de perfection ?







3 août

16/11/2010 23:34

3 août


Un petit bond d'une quinzaine de jours et me voilà encore entre déprime et euphorie. Je suis seule au milieu de tout le monde.
Je fais ce que je déteste; la potiche...mais la potiche qui fait le ménage mais qui n'oublie pas de baisser les yeux quand elle a fauté.

Même mon meilleur ami n'est pas là quand j'ai besoin de lui.
Lui au moins sait quoi dire quand je plonge.
Je n'ai pas de nouvelles depuis prés de vingt jours.

Je suis pleine de vide, et vidé de tout le bonheur qui m'eut envahi il y a quelque temps.
Je pense que j'idéalisais (à l'accoutumé) le quotidien, et me croyait bien plus forte que je ne le suis.
Reste à savoir si cela va empirer ou pas.

Je me pose des questions et l'animal qui est en moi s'éveille; je rêve alors d'horizons lointains, de paysages à couper le souffle, de terres arides, de grandes étendu de neige immaculées, de marches interminables, d'images indescriptibles, d'un sac à dos, d'une lampe torche et d'un couteau...ça peut faire rire...mon vernis très épais masque bien celle que je suis.

Voilà ce que je vais faire; rêver en attendant que la vie passe.




18 juillet

16/11/2010 23:33

18 juillet


Je bascule de droite à gauche...tantôt mélancolique tantôt euphorique...
Ma peau imperméable ne laissera pas entrer la chaleur excessive de ces derniers jours...
Mes yeux cherchent mon coeur parmi mes viscères et mes oreilles saignent de tant de futilités...


Il m'arrive parfois de me sentir comme hors de mon corps et de me regarder comme l'âme pourrait regarder son corps mort.

J'ai peur de vivre. Je prends garde à ne pas remplir mes poumons d'air de peur qu'ils explosent. Le simple fait de penser que chaque centimètre de peau est gorgée de sang me tourmente.

J'aimerais mourir face à la mer, dans une vieille bagnole, un gros pull sur le dos, sur le siège passager...

Je recherche un meilleur ami en CDD (je ne crois pas au CDI) afin de me confier et de me décharger de choses que me bouleversent...d'ailleurs ça fait longtemps que rien ne m'a bouleversé...

Je m'étonne encore. Le monde tourne. Je vois à travers les autres, et je me fous de tout.

Regarder de travers, c'est ce que je préfère.

Il y a longtemps, j'étais gentille et conne, aujourd'hui je suis mauvaise et bête...

Je n'aime pas être ici, je me sens vide.

C'est bizarre, je n'aime pas apprendre de bonnes nouvelles. Je m'attends toujours à une réaction de merde...

J'ai peur. Peur de sombrer dans les habitudes. Peur de m'être trompé et de ne pas aimer le quotidien. Le fait de ne pas pouvoir revenir en arrière, avoir un retour, ne pas être à la merci de mes faibles revenus, me retrouver face à quelqu'un que je ne veux plus voir ou écouter.
Je provoque la rupture. Sera-t-elle là encore une fois pour moi ?

Pas de fatalité.
Je doute de tout et de tous, c'est tout.
A fleur de peau, écorchée vive...




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