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http://www.deezer.com/listen-1137538
12/11/2010 17:54
Au commencement, tout était bleu, lumineux et chaud.
Un tapis d'herbe grasse et humide semblait poussait sous nos pieds à chaque pas que nous faisions ensemble.
La peur put bien nous envahir parfois, la folie que créa la passion nous fit tout oublier pour trouver confiance l'un dans l'autre.
Puis le temps passe. Au lieu de regarder vers l'autre, on se regarde le nombril et on se demande pourquoi il ou elle ne nous regarde plus. Les "moi je" résonnent et agacent. Les "je t'aime" serrent les coeur au lieu de les faire exploser comme avant...
Quoique notre peau revêtisse, quoique notre tête apprenne, il y a le regard de l'autre qui nous dit sans vraiment le dire "je te connais, je t'ai déjà vu, tu es là, mais ne rêve pas, je ne te regarderai pas plus que ça"...
Je me demande encore s'il est là quand je l'ai en face de moi.
J'essaie de soutenir son regard plusieurs secondes et d'aller le plus loin possible:
Je visualise la porte, je l'ouvre, j'avance dans le couloir, le rocking chair est toujours là, et la fenêtre n'a toujours pas de vitres. Il y a des courants d'air épouvantables... j'ai du mal à avancer.
Une lumière semble jaillir de l'embrasure de la porte du grenier...impossible de m'approcher pour l'instant.
Je lutte contre l'oublie, je me bat contre l'extinction totale du feu, je me noie dans les petits riens qui m'énervent à un point que vous n'imaginerez jamais...
Je n'ai plus envie de me sentir comme je me suis sentie aujourd'hui.
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sans titre
12/11/2010 17:43
Faire des choses plus folles les unes que les autres,
Provoquer l'indécence,
Tenter de subjuguer,
Créer une confusion telle que la peur envahirait le plus froid des coeurs,
M'évaporer pour laisser respirer,
Être insupportable pour savoir si l'on va y résister,
Et pousser toujours plus loin les vices et sévices afin de tester l'attachement...
Si fatiguée, si pleine de vie, sous la plus douce des voix peut se cacher le plus horrible des monstres...
Violences envers moi-même, une minutes et me retrouve entouré de mes réflexions et réactions.
(Protection.)
Je suis sur le toit d'un gratte-ciel et j'attends. Je regarde, et je ne vois que prétention, perversité, cruauté, vanité.
(Merveilleux.)
Le poignet qui enfle de trop de stress, les yeux qui brûlent par tant de larmes,
Je m'en remets à toi ma douce nuit pour que je le retrouve enfin dans un rêve et que je me mette à l'abri dans ses bras...
Ô mon dieu que c'est mièvre mais j'en ai foutrement rien à battre! Merci.
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Les mots roses
11/11/2010 18:44
Il m'a suffit qu'il se laisse aller quelques jours pour que j'entrevois son dessin sur une planche de bois.
Il m'a fallut quelques heures pour me rendre compte qu'il était plus qu'un dieu de mon fanatisme.
Il y a eu quelques minutes pour qu'il décide d'être accessible.
J'ai eu moi, quelques secondes de réflexion dans la tourmente.
Juste une fraction de seconde pour savoir qu'on avait fait la bonne rencontre.
L'un obsessionnel, l'autre hystérique, deux entités qui étincellent au moindre frottement.
Je m'applique, et m'appliquerais à mes habitudes pour que chaque jour soit différent et que mon regard accroche le sien comme au premier jour.
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Au parc
11/11/2010 18:42
Je regarde les couples qui passent.
Je dévisage sous mes lunettes noires.
Un vrai défilé.
Mais qu'est-ce qu'ils se trouvent tous pour se mettre par paire?
Combien de temps passera avant qu'un des deux lache une saloperie?
Passionnés, blasés, aveugles et lobotomisés.
Même avec de gros culs je les trouve intéressant. Il me vient une folle envie d'en disséquer un.
Quelle vie magique ils doivent avoir!...Plus remplie que la mienne...mais mille fois plus ennuyeuse...
Pauvres petites choses molles, misérables, idiotes pour la plupart. Je ne me sens pas supérieur, mais différente certainement parce que je suis éprise par ce désir profond et irréalisable d'être autre chose qu'un être humain, ou simplement ne pas être.
(Et ce gros cul dans cette minie jupe en cuir marron...cette horrible marron clair qui était tendance dans les 70's...je ne l'oublierais pas).
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Demain je pars en guerre
11/11/2010 18:36
Aussi dangereuse et fatale que le poison au bord des lèvres d'un Roméo agonisant.
Ensorceleuse, vile au visage blafard, aux mains rêches , elle avale ses insomnies, et vomit la pureté fantasmée par ceux qu'elle connait.
Les belles paroles alimentent ses rêves, l'alcool lui fait oublier à quel point elle n'a pas besoin des autres pour être.
Être enfin ce qu'elle est aujourd'hui et ce qu'elle sera demain...attribuer aux autres ses transformations ?
Oui, et s'amuser en déprimant, claquer les portes de peur d'entendre des horreurs encore et encore entrer et percer ses tympans. Tantôt elle jubile, tantôt elle grogne...
Personne ne la connait...Douce et aimante, elle devient loup les nuits où la lune est noire.
On en revient toujours au même. Ce point 0 qui nous fait remettre des tas de choses en question; suis-je réellement là ? Pourquoi ce choix et pas un autre ? Pourquoi mon instinct n'écoute jamais ma raison ?...
Je visite le monde en quête de vérité et de sincérité. A jamais, le lithium seul dans mes veines me donnera l'amour dont j'ai toujours rêvé.
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